mardi 30 septembre 2008

Frère et soeur : Chapitre 2

- Liam passe moi le marteau.
- Théo, tu devrais descendre, c’est l’heure de manger. On continuera après avoir repris des forces dit un petit homme trapu aux cheveux poivrés.
- Tu as raison, je meurs de faim.
L’homme qui était perché sur une grosse poutre en bois, se prépara à descendre. Il s’agenouilla en s’agrippant à une des poutres de la charpente en bois qui formeront bientôt le toit de la grange du dénommé Liam.
Théophile devait mesurer un mètre quatre vingt, il avait une ossature carré, des cheveux courts blancs et un long nez sailli avec quelques taches de rousseurs. Il devait approcher de la soixantaine pourtant, il n’avait pas l’air d’avoir perdu l’aplomb de sa jeunesse. Il sauta de l’avant dernier barreau de l’échelle et fît face à son compagnon.
- Allons voir ce fameux repas qui fait gémir mon ventre d’avance.
Les deux hommes entrèrent dans la chaumière, Liam apporta le ragout fumant et servit deux grosses écuelles. Il ramena aussi une cruche en argile, remplie de vin.
-Alors comme çà tu as laissé tes gamins allez seuls au grand marché ?
- Oui, Esteban est assez grand pour se débrouiller seul, et s’occuper de sa sœur. Il ne parle pas beaucoup mais c’est un malin, çà se voit dans ses yeux. Tu m’avais demandé mon aide puis j’ai passé l’âge de ces enfantillages. Je connais très bien ce marché depuis le temps, mais pour les enfants c’est toujours un jour extraordinaire, ca les change un peu de leur quotidien. Puis ces deux là sont obsédés par leur don…

Théo et Liam travaillèrent toute l’après midi pour finir la charpente de la petite étable. Heureusement que Liam avait déjà commencé le boulot. Ainsi, il avait pu avec l’aide de Théo finir la structure. C’était le deuxième jour que Théo venait aider Liam à finir sa grange. Ainsi, quand l’hiver viendrait, Liam pourrait abriter ses animaux et son foin.

***

-Esteban ! lâcha Neïa en secouant son frère.
-Oui ?
-c’est à ton tour.
Cela faisait bien dix secondes que l’intendant du conseil des dons l’avait appelé, mais il était toujours dans ses pensées.
Esteban s’avança devant le bureau improvisé de l’intendant.
-Excusez-moi, j’avais la tête ailleurs.
-Votre nom ?
-Esteban Hiler
-D’où venez-vous ?
-Du comté d’Undriun, la ferme du Grand Pin.
-Bien veuillez entrez dans la tente derrière et suivez les instructions qui vous y seront données.
Neïa et Esteban s’engagèrent vers la tente.
-Mademoiselle, ce n’est pas votre tour. Veuillez attendre ici.
- J’vais pas laisser ma petite sœur ici ! Dit-il en regardant tout le monde qui faisait la queue.

jeudi 11 septembre 2008

Frère et soeur : Chapitre 1 suite

-Il parait qu’il y a des sentinelles au grand marché. Je n’en ai jamais vu, il paraît qu’il faut éviter de croiser leur regard.

-Des sentinelles ? Mais que font-elles ici ? Elles sont sensées protéger les frontières et le palais du roi ! C’est une chance incroyable !s’exclama Esteban tout excité. Lui aussi, n’en avait jamais vue et cela le rendait bien plus loquace. Son grand père lui en avait déjà parlé. Il leur racontait souvent des légendes le soir près du feu. Et il était autant captivé que sa sœur en écoutant les récits du vieil homme.

-C’est les chevaliers dragon du roi c’est çà ? Peut être que je pourrais essayer de discuter avec les dragons dit la jeune fille rêveuse.

-Mais redescends sur terre voyons petite. Il ne faut pas s’approcher d’un dragon, malheureuse, tu veux y perdre ton âme ? Ce sont des créatures dangereuses qui détestent les hommes. Elle risquerait de te voler ton âme en te regardant dans les yeux. Elle respecte uniquement leur cavalier. Les dragons ont de grands pouvoirs magiques. Elle pourrait te changer en pierre d’un regard si tu ne lui plais pas. Alors ne t’approche pas trop, et sois très respectueuse.

Léo ne faisait que répéter ce que tous les vieilles histoires que les paysans racontaient. Mais comment pouvaient-ils savoir tant de choses ? Alors que la plupart n’avaient jamais voyagé ni rencontré de sentinelles. Ces histoires inspiraient la crainte de la magie et des créatures magiques au peuple. Et Neïa se disait que si des hommes arrivaient à côtoyer des dragons, pourquoi ne le pourrait-elle pas.

-« Mais je ne leur veux aucun mal, justement je les respecte ce sont des créatures magnifiques. Moi je me demande comment on découvre le don du cavalier. Ce doit vraiment être chouette d’avoir le don de communiquer avec un dragon ! »

-«Justement, il y a aussi le conseil des dons, le jour de grand marché. Mais, si on veut passer il faut se dépêcher. D’habitude, il ne se déplace à Undriun. C’est une petite ville par rapport à Orion, la ville royale. Mais on dirait que c’est notre jour de chance ! »Dit Léo d’un ton optimiste.

-« Comment ca se passe ? Je veux dire comment peuvent-ils découvrir ton don ? « Demanda la curieuse.

-« Hé bien, il a des représentants de plusieurs Savoirs. Ils te font passer des épreuves. Mais tu ne ressors pas tout le temps avec une réponse. Mais avec un peu de chance, tu pourras trouver un maître. Cela va de l’herboriste, en passant par garde forestier, soldats et même mage. J’aimerais tellement avoir un don hors du commun. Mes parents ont des dons, enfin je crois. Après avoir été au conseil, on les a dirigés vers un domaine ou un métier. Ma mère à ce qu’on peut appeler la main verte. Elle sait de quoi on besoin les plantes. C’est très pratique pour l’agriculture. Et mon père a un don pour dénicher les truffes dans la forêt. Justement, je viens les vendre. Mais rien de très extraordinaire. »

Les trois jeunes gens continuèrent à discuter de leur plan d’avenir en chemin et des incroyables marchands et sentinelles qu’ils allaient bientôt croiser.

En arrivant en ville, on distinguait pleins de toiles tendues au dessus des chariots et des étalages qui recouvrait toute la place du marché. On ne distinguait même pas les étalages, toute la population environnante était à Undriun. Cà grouillait de partout. Le calme du chemin s’était volatilisé, Ils faisaient face maintenant aux bruits environnant des marchands et des passants. La ville était vraiment active ce matin, pleine de vie.

-« Bon je vous laisse, je vais directement chercher la tente du conseil des dons » dit Léo en les saluant.

Neïa prit la main de son frère, lui sourit.

-« On fait tous les étalages ? Surtout ceux du royaume des pierres de lune et les sentinelles. »

-« N’oublie pas qu’il faut qu’on vende les sculptures de Grand-père Théo. Mais on va essayer. On dirait que le marché est très grand aujourd’hui ! Je n’en ai jamais vu de pareil. »

C’est alors qu’un trompette retentit accompagné de roulement de tambours. C’était le protocole d’une annonce royale. Neïa et Esteban se rapprochèrent le plus possible du centre la place pour entendre l’annonce et peut-être voir un personnage important. Cela arrivait très rarement dans leur petite bourgade qu’était Undriun. Le jour du grand marché était vraiment un jour spécial se dire les enfants, heureux d’être présents. Ils se faufilèrent entre les autres curieux pour se rapprocher le plus possible. Esteban prit sa sœur sur ces épaules.

-« Tu vas bientôt avoir passé l’âge, bientôt je ne pourrais plus te porter. » la taquina son frère.

-« Il faudrait peut-être que tu te muscles un peu » lui rétorqua en rigolant sa sœur.

Le tambour cessa. Et le messager sur l’estrade, le torse bombé, commença son discours :

Aujourd’hui, Le jour du grand marché d’été d’Undriun du comté de la vallée verdoyante à le grand honneur d’accueillir le Prince du Royaume des Monts Verts, Son altesse Louis du Montvert.

La population se mit à applaudir l’annonce, le roi était apprécié. Il n’a jamais rien fait pour oppresser son peuple, et permettait à son peuple de vivre paisiblement. Bien sûr, toutes ses décisions n’étaient pas unanimes mais dans l’ensemble, les gens le disait bon roi.

Une silhouette s’avança sur l’estrade. C’était un jeune homme d’une vingtaine d’année, blond, grand et musclé. Il avait le physique d’un traqueur des bois. Musclé, mais fin. Il portait une épée à son ceinturon, la garde était ornée de rubis verts et un arbre était gravé sur le manche.

Le prince regarda toute la foule puis dis : « Chers citoyennes et citoyens, je suis venu en ce grand et beau jour pour vous présenter chacun de mes tuteurs. Il y a maintenant quelques années malgré mon jeune âge, mon père m’a fait passer devant le conseil des dons royal. Ce conseil n’est pas très différent de celui que vous connaissez. Il y aura juste plus de spécialiste présent afin de déterminer plus précisément vos aptitudes. Grâce à ce conseil, j’ai trouvé ma voie et développé mon don. Je souhaitais offrir cette chance au peuple de la Vallée Verdoyante. Et pour que toute la population ait la même chance, le conseil restera cinq jours. C’est pourquoi aujourd’hui est un grand jour pour Undriun. Le grand marché restera ouvert aussi durant ces cinq jours. Pour protéger la ville et le conseil, le roi a dépêché un couple de sentinelle. Que tout Undriun et les environs profitent de ces jours précieux ! »

Une exclamation unanime s’éleva de place. Tout le monde était emballé par l’annonce. La queue devant le conseil royal du don allait s’annoncer longue !

« C’est surprenant, que cela se passe dans notre ville, on a de la chance. Mais le mieux c’est que l’on va avoir tout le temps qu’on veut pour se balader dans le marché ! » Déclara ravie Neïa bien réveillée à présent !

Esteban fît descendre sa sœur de ses épaules, le monde se dispersait sur la place. Le prince était descendu de l’estrade et avait quitté la place avec le messager et ses gardes.

Main dans la main, Esteban et Neïa se baladait entre les étalages. Chacun s’arrêtait quand l’autre désirait voir un objet plus précisément ou bien poser des questions. Mais Neïa s’arrêtait chaque fois qu’un objet éveillait sa curiosité. Elle n’avait pas encore l’habitude du grand marché comme son frère et était émerveillé par tout ce qui était étranger. Esteban était patient, et expliquait quand il le pouvait l’objet de la curiosité de sa sœur. Il était presque midi, il avait à peu près fait la moitié du marché. Esteban avait réussi à tirer un bon pris des ustensiles de son grand père à un marchand du royaume des pierres de Lune. Neïa avait donc pu prendre tout son temps pour regarder la collection de pierre pendant qu’Esteban discutait avec le marchand. Le royaume des Pierre de Lune est un pays aride, tout le contraire de la vallée verdoyante. Son territoire était constitué de désert de pierre et de sable. Il était réputé pour ses carrières. On y trouvait des pierres très rares. Grâce aux royaumes de l’Union, il pouvait exporter ses pierres contre d’autres denrées pour palier au manque de terres riches et verdoyantes. Tandis que sa sœur continuait de regarder par une pierre qui attirait son attention plus que d’autres. La pierre était d’une couleur noir de jais, mais légèrement transparente, on pouvait y voir selon le reflet de la lumière et l’inclinaison de la pierre une marque dorée en forme de vé comme un oiseau très haut dans le ciel au centre de la pierre qui pouvait tenir dans le poing fermé de Neïa.

Le marchand s’aperçut de l’attraction qu’avait la pierre sur la jeune sœur de vendeur.

-Avec une extrême attention, la prendre dans ta main, tu peux.

Neïa le regarda troublée, hésitante.

-C’est vrai, je peux ? Merci beaucoup Monsieur …

-Kasim Balir, jeune Yuel. Lui répondit le marchand souriant.

-Nan, je m’appelle Neïa lui répondit-elle gentiment. Le marchand se fendit d’un autre sourire laissant éclater ses dents blanches. Neïa se sentit pénétrée par ces yeux noirs comme la pierre. Kasim Balir, portait un bouc taillé court avec un turban autour de ses longs cheveux noirs. Neïa le trouvait intimidant. Pourtant, elle pouvait lire de la chaleur dans ses yeux. Elle remarqua que lui aussi avait, comme la pierre, des iris légèrement dorés, noyés dans le noir de ses yeux. Puis le marchand se retourna à nouveau vers son frère. Malgré la jeunesse d’Esteban, le marchand ne chercha pas à l’arnaquer et Esteban à vendre plus cher les objets de son grand père. Le bois était une denrée rare pour le Royaume des Pierres de Lune et les ustensiles de son grand père par leur beauté, finesse et solidité faisaient toutes leurs valeurs.

Esteban proposa aussi les sculptures d’animaux au marchand. Il semblait moins intéressé.

-Désolé mon jeune ami, Je suis. Mais seulement les ustensiles m’intéressent, nous n’avons pas le temps ni l’espace dans le désert de nous encombrer d’objet de décoration.

Kasim avait une curieuse façon de parler pensa Esteban, peut être parce qu’il ne parlait pas sa langue natal.

Mais au moment où Esteban rangeait le cerf sculpté, Kasim Balir lui toucha la main doucement pour lui dire d’arrêter et observa le cerf.

-la fierté d’un vrai cerf semble prisonnière de cette petite figurine. Intéressant, doit-être le sculpteur. Passion et vérité anime sa main.

Esteban lui n’était pas étonné pas la qualité des sculptures de son grand père. Il l’avait toujours observé. Il avait tout simplement un don…

-C’est ton père qui fait çà ?

-Non, c’est mon grand père, Théo Mano. Il est occupé aujourd’hui, il aide un voisin à finir sa toiture pour sa grange.

-Dommage, connaître ton grand père aurait été un honneur pour moi ! Dit le marchand en tournant la tête vers Neïa qui reposait la pierre.

Esteban était un peu étonné par l’estime que pouvait porté un marchand étranger à son grand père. Ce n’est pas qu’il ne trouvait pas lui-même le travail de son grand père extraordinaire, mais on lui avait fait rarement remarquer. Les gens ne faisaient pas attention en général aux sculptures de son grand père.

-Merci beaucoup, Monsieur Kasim Balir.

-De rien mon garçon, pour moi a été le plaisir.

Puis Kasim se retourna et alla chercher la pierre qui avait obnubilé Neïa. Il la plaça à l’intérieur d’une étrange tresse en cuir. La tresse formait un collier avec en son centre la petite pierre.

-Jeune Yael, avance-toi. Puis il passa le collier autour de Neïa, bloquée qui ne comprenait pas ce qui se passait.

-Ton frère m’a échangé des pièces sculptées d’une main de maître contre cette pierre. Elle t’appartient. Mais protège là des convoitises.

-Neïa se jeta dans les bras de Kasim, elle lui arrivait à la taille.

Kasim lui ébouriffa les cheveux et lui dit de remercier son frère et son grand père plutôt.

Esteban se dit que son grand ne lui en voudrait pas d’avoir réalisé ce geste même en perdant dix pesets. Sa sœur se souviendrait toute sa vie de cette journée au grand marché, et le bonheur de sa sœur valait tout l’argent du monde pour lui, comme pour son grand père, enfin il l’espérait.

-Tu sais quand je prends la pierre dans ma main, j’ai l’impression qu’elle chauffe. Je suis sûre qu’elle est magique. Monsieur Kasim aussi a des pouvoirs ! Tu as vu ces yeux ! Ils ressemblent tellement à ma pierre.

Neïa et Esteban faisaient la queue maintenant devant les grandes tentes du conseil royale des dons.

Après avoir vendu ses objets à Kasim Balir, Esteban avait vendu le reste des figurines à un marchant de jouet du Royaume des MontGris. Ils avaient aussi réussi, avec l’argent de leur vente, à acheter tous les ingrédients demandés par leur grand père à une femme originaire du royaume d’Hélios qui vendait toutes sortes de plantes, fleurs, champignons et fruits.

Il était midi passé depuis un moment maintenant, et les enfants mangeaient leur déjeuner debout dans la queue. Esteban tandis une tranche de pain et du fromage à sa sœur.

Neïa qui avait à peine mangé sur le chemin en venant dévorait son repas.

Quand il ne resta plus de pain, ni de fromage, Esteban rangea le torchon vide dans la besace d’un air absent. Il se posait plein de questions, si jamais il découvrait son don que deviendrait-il ? Devra-t-il partir pour suivre son maître, et laisser sa sœur et son grand père ? Il doutait que sa sœur découvre son don si jeune, c’était extrêmement rare, la preuve lui-même ne l’avait toujours pas découvert. Mais que se passerait-il s’il ne le découvrait pas. Avait-il un don ? Il n’en avait lui-même aucune idée, il ne voyait pas en lui de qualité se développer plus que d’autre, cela le rendait triste.

dimanche 7 septembre 2008

Au revoir Maman

Maman, tu es partie si vite. Je n'ai pas pu te dire au revoir. Ce n'est de la faute à personne. Peut-être juste à cette malchance. Je sais que ce vendredi 29 août, tu étais heureuse. Tu étais contente de partir en weekend end avec Papa, en plus tu avais regardé la météo, il y aurait du beau temps. Moi vendredi, je ne t'ai pas vu, je t'ai juste demandé ou étais le gâteau quand tu était en bas.
Je ne l'avais pas prévu. Maintenant, plus jamais je ne te reverrai. Plus jamais on s'engueulera, plus jamais tu viendras me réconforter après une dispute avec Adrien. Mais ne t'inquiètes plus pour çà maman. Plus jamais, en rentrant à la maison, je ne te verrai sur mon ordinateur entrain de jouer au solitaire. Plus jamais tu prendras toute la place sur le canapé. Plus de Noël, plus d'anniversaire. Tu ne seras pas là non plus quand je serai maman à mon tour, ni à mon mariage.
Maman, tu n'imagines même pas tous les gens qui t'aiment et te respectent. Mais maman, malgré tous ce que tu pensais, tu as réussi tout ce que tu as fait car tes échecs t'ont menée à ta plus grande réussite :Papa, Nina, moi, dia'rtist ton entreprise.
Oui, tu n'as pas eu une enfance normale, mais tu y quand même trouvé de l'amour. A l'école, tu n'étais pas la première. Mais tu as quand trouvé un métier, bien sûr tu n'est pas devenue avocate ou médecin mais regarde ce que tu es devenu : Une chef d'entreprise en pleine expension et aimée. Mais Maman regarde tout ce que tu as fait, regarde tout le bien que tu as apporté. Tu t'es construite ta vie à partir de rien. Maman, tu était intelligente, tu vaux de l'or maman; On ne juge pas ce genre de chose sur des diplômes ni sur les fautes d'orthographes.
Maman, tu était courageuse, belle, franche et honnête.
Et Papa, il t'aime. Oui, plus que tout ! Les disputes à la maison éclataient souvent, même très fort ! On peut dire que c'était à la hauteur de votre amour.
Je connais un peu çà...C'est pour çà que tu ne dois pas t'inquiéter maintenant pour moi. Adrien en ce moment est extraordinaire. C'est vrai, avec cette épreuve, il s'en sort pas mal et il m'aide beaucoup.
Maman, ne croit pas surtout pas que tu étais moins bien que d'autres ! ne crois surtout pas qu'on ne t'aimait pas assez.
Je regrette peut-être de ne pas te l'avoir dit assez souvent.

Ne plus t'avoir dans ma vie, c'est vraiment étrange. Par moment la réalité revient au galop et je pleure. c'était tellement soudain que des fois j'ai du mal a y croire.
J'ai vraiment l'impression que tu m'entends là. Les impressions quelle affaire !


Je t'aime Maman. Ne te sous estime pas où tu es. Et prends avec toi notre amour pour te réchauffer.
Oui, tu resteras avec nous pour toujours. Je suis toi.

mercredi 27 août 2008

Frère et soeur

-Neïa ! Neïa ! Lève-toi, il faut aller en ville ! Aujourd’hui c’est le grand marché !

La silhouette emmitouflée remua en grognant.

-Si tu ne te lèves pas, j’irai sans toi. Dommage, car aujourd’hui, il y aura tous les marchands du royaume de l’union. Et je veux découvrir mon don. Allez debout petite fainéante !

Des mains tirent les draps. Adrian regarda les petits yeux à demi clos s’ouvrir peu à peu. Le jeune garçon se dit, que sa petite sœur était unique, ses yeux étaient si étranges mais si beau. Le jeune visage sourit et deux yeux, un vert et un marron, brillèrent de curiosité.

-c’est vrai ?

Esteban sourit, puis sans rien ajouter, sortit de la chambre.

Ils vivaient dans une petite maison, faite en rondins de bois. Il y avait deux pièces. La pièce principale, la plus grande, comportait une vielle table ronde et trois chaises faites en pin. Le mobilier avait l’air usé et vieux mais solide. Sur chaque dossier des chaises, on pouvait y lire des noms : « Théophile » « Esteban » « Neïa » sculptés dans le bois.

L’autre pièce n’était rien d’autre que la chambre où dormait les trois habitants de la petite maison, il y avait aussi une petite cheminée et trois lits.

Sur la table se trouvait un petit paquet emballé dans un torchon et une petite sculpture d’un cheval en bois, encore entouré des copeaux. Au fond de la pièce, un feu brulait dans la cheminée, un petit chaudron était perché au dessus du feu, pour garder au chaud le ragoût qui servirait de repas aujourd’hui à la petite famille. Au dessus, de la cheminée, se trouvait une petite collection d’animaux sculpté en bois. On pouvait y voir un cerf fier de ses bois et la tête haute, un loup, une vache, une chèvre tête baissée prête à se défendre. L’artiste semblait doué pour la sculpture, malgré la petite taille des objets, on pouvait distinguer l’expression des animaux. Le sculpteur aimait le détail.

Malgré la simplicité de la modeste pièce, l’endroit semblait accueillant. Le feu réchauffait toute la pièce.

-Esteban ? cria une petite furie qui entrait dans l’âtre. Je suis là, je suis prête, ne pars pas sans moi, s’il te plaît, moi aussi je veux découvrir mon don.

Liam pensa qu’elle était trop jeune pour découvrir son don mais il s’abstint de lui dire. Il connaissait bien cette excitation, car lui aussi était impatient comme sa sœur.

-Et bah il était temps, on va être en retard, et grand père m’a confié une longue liste de course. Viens tu mangeras un bout de pain sur la route. Grand père est parti aider Monsieur Liam tôt ce matin.

Esteban s’occupait toujours de sa sœur, à 15 ans, c’était un garçon volontaire, et vif d’esprit. Il l’emmenait partout avec lui. Il tenait à sa jeune sœur comme à sa vie. Bien sûr, ils se chamaillaient souvent, et Neia pouvait être sacrément têtue. Mais, il était très protecteur, et ne laissait jamais personne s’en prendre à elle. Esteban n’était pas très grand, il était dans la moyenne de son âge. Il était fin, agile et endurant. Il avait des yeux bleus perçants et des cheveux bruns, il tenait de son grand-père, contrairement à Neïa qui était rousse et tachetée partout sur le visage. On disait qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère. Néïa avait 12 ans, était curieuse de tout. Elle aimait beaucoup que son grand frère l’emmène partout. Elle voulait tout savoir, tout connaître. C’était un vrai moulin à question. Son frère était beaucoup plus posé et timide mais aussi avide d’apprendre qu’elle.

-D’accord dit la petite fille. Elle regarda Esteban prendre leur paquet de nourriture pour la journée, et aperçût la petite sculpture posée sur la table et désigna le petit cheval.

-C’est quoi ? demanda-t-elle plein d’espoir

-C’est une sculpture de grand père dit son frère calmement. Je crois qu’il voulait la mettre sur la cheminée. Un éclair de malice passa sur les yeux du grand frère.

-Ah… dis Neïa un peu déçue.

-Mais non, c’est pour toi, fainéante. Il l’a faite pour toi. Mais la prochaine fois, je lui dirais de te faire une marmotte. Dis Esteban en se retenant de rigoler.

-Arrête de te moquer de moi ! dit-elle tout contente du cadeau laissé par son grand père en tapant son frère pour s’être moqué d’elle. Je ne fais pas que dormir. J’ai juste eu du mal à m’endormir, puis j’ai fait un rêve bizarre mais je ne m’en souviens plus.

-Allez viens Marmotte ! Pars devant, je prends la besace, je te rejoins tout de suite, je fermerai derrière moi.

Pendant que Neïa sortait, Adrian prit la besace et mit dedans toutes les petites figurines de la cheminée. Il alla à l’opposé de la salle où il ouvrit un vieux coffre en bois, il prit d’autres pièces en bois et les ajouta à sa besace. Puis il rejoint Neïa, tous deux se mirent en route pour la ville. Ils n’étaient pas très loin, moins d’une lieue, ils en auraient pour trois quart d’heure de marche au plus. Sur le chemin, ils rencontrèrent quelques voisins qui se rendaient aussi au grand marché. Il n’avait lieu que deux fois l’an. Le grand marché attirait beaucoup de monde de la région et des marchands de tous les royaumes de l’union, c’était vraiment très populaire. Les enfants devaient achetés quelques herbes et champignons que l’on trouvait seulement le jour du grand marché. Cela leur permettrait de faire une réserve jusqu’au prochain. Ils les utiliseraient pour cuisiner mais aussi pour préparer des soins en cas de besoin.

En chemin, ils croisèrent Léo, qui habitait à une demi-lieue à l’est de leur maisonnée. Léo était d’un an plus âgé qu’Esteban, et aidait à la ferme de ses parents. Bientôt, il devrait partir en apprentissage, mais il n’avait pas encore trouvé son don. Léo, était grand et musclé, brun aux yeux marrons. Esteban ne lui faisait pas entièrement confiance, mais Léo était quelqu’un de sympathique. De façon général, Esteban n’était pas quelqu’un de confiant, il préférait se débrouiller seul, les seuls personnes sur qui il pouvait compter étaient son grand père et sa jeune sœur. Mais ils firent le chemin ensemble. Ils discutèrent des affaires de leurs familles, de leur travail respectif. Mais surtout du seul point qui les rapprochait, tous les trois voulaient découvrir leur don.

-J’aimerai beaucoup entrer dans un corps de l’armée du royaume déclara Léo. Et toi Esteban ?

-Je voudrais être chasseur ou garde forestier, j’aime bien l’endroit où l’on vit. Je n’ai pas envie de partir.

-Ben moi, je veux parler aux animaux.

-Ah bon, je croyais que tu voulais te transformer en marmotte moi. La taquina son frère.

Neïa fit mine de bouder. Et ajouta

-De toute façon, grand père a dit qu’on a rarement le don qu’on souhaite. Il dit que chaque personne est unique et chaque don aussi, ce qu’il fait qu’il y a des millions de possibilité. Il faudrait avoir beaucoup de chance pour le découvrir. Il dit que les gens pensent que le don est quelque de merveilleux. Mais que souvent c’est tellement anodin et encré en eux, qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils l’ont découvert et s’en servent tous les jours !

- Mouai, en tout cas, je ne veux pas rester toute ma vie à bosser dans une ferme dit d’un ton décidé Léo. Votre grand-père a-t-il découvert son don ?

-Il ne nous à jamais dit qu’il avait découvert son don. Lui répondit Esteban. Mais il se retint de lui dire qu’il pensait que son grand-père avait découvert le sien mais qu’il ne voulait pas le dévoiler. Il avait toujours été mystérieux à ce sujet. Et Adrian avait sa petite idée.

-Vous allez au grand marché uniquement pour acheter ?

-Non, j’y vais aussi pour vendre quelques figurines de bois de mon grand père et d’autres ustensiles ou pièces de décoration. J’espère en tirer quelques pièces.

-Quoi ? s’écria Neïa. Tu vas vendre les figurines de grand-père mais tu n’as pas le droit.

-C’est lui qui m’a ordonné de le faire, mais le cheval est pour toi.

Neïa sera la figurine dans sa poche. Elle trouvait çà vraiment bizarre, d’habitude on ne vendait pas les figurines de grand père. Elle pensait qu’il faisait çà pour le plaisir.

mardi 20 mai 2008

Zeth Chap 2

Chapitre 2


En fait, Enam ne s’était pas arrêté bien loin de la résidence où se trouvait sa chambre. De plus, la pluie s’était calmée, il put donc renter après une demi-heure de route assez rapidement. Sa tête grouillait de questions. Il essayait de les poser toutes à Zeth. Le petit être répondait tant bien que mal même si des fois il donnait l’impression d’être hésitant, il répondait alors de façon courte sans trop développer. Mais le futur ingénieur tout excité qu’il était, ne s’en était pas rendu compte. Une fois arrivé, il dut demander à Zeth de redevenir invisible car sa chambre se trouvait dans une résidence étudiante et fourmillait de personnes bruyantes et sympathiques mais curieuses. C’est ainsi qu’il apprit que lui seul pouvait le voir.

Une fois rentré dans son petit 12m², Enam s’étendit sur son petit lit. Demain, il avait son rattrapage et maintenant il se sentait incapable de mettre le nez dans ses cours. Zeth avait bouleversé ses plans, mais il ne savait pas encore à quel point.

Enam a toujours été un esprit pragmatique et cartésien. Sa curiosité la poussé vers la science, car elle lui apportait des réponses. Il a toujours été animé d’une envie de tout comprendre, quelque soit la difficulté du problème. Mais apparemment, la physique cantique était un des problème qu’il n’avait pas encore réussi à résoudre.

« Sans mon aide, ce mec est perdu ! Je suis son Cum vous me direz, je suis fait pour çà. Les Eram, les anciens de mon peuple, les Est, disent que nous ne pouvons exister l’un sans l’autre.»

Je dois réviser se dit finalement Enam. Il regarda autour de lui, Zeth avait disparu. Il se demanda où il était passé. Il décida de se mettre au travail tout en réfléchissant à l’endroit d’où l’étrange personnage pouvait l’observer, s’il était bien entre de ces quatre murs.

Il ouvrît son court au chapitre 9, il prît une feuille et un stylo et commença à écrire.

Biiiiiip Biiiiiiiiip Biiiiiiiip… Enam cligna des yeux … Biiiiiiiip biiiiiiiip Il releva doucement la tête et au bout de quelques secondes réalisa où il se trouvait. Il s‘était endormis sur son bureau en révisant de tout évidence. Il remercia le ciel intérieurement pour ne pas avoir oublié de mettre son réveil, plus par habitude que par croyance. Il se leva et alla éteindre le foutu appareil qui continuait de sonner de façon si désagréable et qui indiquait 8h02.

En prenant ces affaires pour aller sous la douche, Enam remarqua que son polycopié était ouvert sur le chapitre 12, le dernier. Mais il n’avait aucun souvenir d’être arrivé jusque là hier soir. C’est peut être à ce moment que Morphé m’a attrapé se dit-il. Il entra dans la petite salle de bain, puis s’arrêta net et se retourna.

« Zeth si je découvre que tu me suis jusque sous la douche, tu risques de le regretter. »

Il entendit une réponse lui parvenir de l’autre pièce.

« Désolé de te décevoir, mais tu n’es pas du tout mon type. Un peu trop grand et poilus à mon goût. » Dit la jeune voix douce et grave à la fois en étouffant un rire.

Enam sourit, et ferma la porte.

Le reveil indiquait 8h23 quand il sortit.

« Bon, voyons voir si je peux essayer de sauver les meubles en révisant encore 20min. »

« Bah, je ne vois pas pourquoi tu t’inquiète. Je suis là. »

« Ben voyons, tu vas me dire que les Est sont des créatures très douées pour la physique et que c’est un don inné ? »

« Ne me sous-estime pas » fit Zeth avec un sourire en coin.

Enam le regarda d’un air perplexe. Il se demanda ce que voulait dire le petit homme. Puis se mit à lire le chapitre 12.

Enam attendait devant la salle que l’examinateur le fasse entrer. Ses dernières révisions ne seraient pas suffisantes. Il n’avait pas pu réviser comme il l’aurait souhaité certaines parties. Quelques minutes passèrent et l’examinateur le fit entrer et lui donna un sujet à préparer pendant 30 minutes.

L’exercice faisait appel au chapitre 11. Enam fouilla sa mémoire et griffonna quelques formules dont il se souvenait. Malheureusement ce n’était pas très frais, il n’avait pas revu ce chapitre la veille.

Il décida de commencer l’exercice avec les quelques connaissances qu’il possédait. Au bout de dix minutes, il ressentit une étrange impression comme un sifflement à l’intérieur de sa tête et de son oreille. Il se concentra et pensa directement à Zeth. Mais que faisait-il. Il le déconcentrait.

Peu à peu, il prit conscience de la présence de Zeth. Enam se rendit compte qu’il utilisait son pouvoir pour lui insuffler une idée. C’est ainsi qu’il agit sur lui, comme dans la voiture, en douceur de façon quasi imperceptible. Le visage d’Enam s’éclaira, il regarda sa feuille, prit sa gomme et effaça une ligne. Il s’était trompé dès la deuxième question, il n’avait pas utilisé la bonne formule. En relisant, Enam s’aperçut qu’il comprenait de mieux en mieux comment résoudre l’exercice et se rendit compte qu’il avait tout son cour en mémoire et qu’il le comprenait. Il avait l’impression de résoudre le problème à mesure de lire, c’est comme si c’était déjà en lui. Zeth avait du bouquiner son cours cette nuit pendant qu’il dormait, et il l’avait plutôt bien digéré se dit-il étonné par la vitesse d’a de sa « conscience ». Il reconnut que l’Est était plein de ressource et qu’il lui devait une fière chandelle.

lundi 12 mai 2008

Zeth Chap 1 modifié 2.0

ZETH


Enam était au volant de sa voiture. Il fronçait des sourcils afin de bien distinguer la route car la pluie tombait drue. En fait, il fronce toujours des sourcils, c’est pour çà qu’il a l’air si sérieux tout le temps. Avec tout ce monde sur la route, il se devait d’être attentif surtout avec cette satanée pluie. Mais ces derniers temps, on dirait qu’il avait pleins de choses en tête et les éléments étaient un peu contre lui ce jour-ci. Il devait réviser ce soir et cette pluie le ralentissait. Il pensait à l’examen de physique qu’il devait passer demain. C’était un rattrapage sous forme d’oral et il devait connaître son cours par cœur, comme la définition d’un phonon, d’un fermion et compagnie. Mais il n’était pas encore tout à fait au point…
« Quoi ! Vous ne me croyez pas ? Sachez que je lis en lui comme dans un livre ouvert, c’est ma nature, alors si vous je vous dis qu’il n’était pas encore au point, croyez moi c’est qu’il va encore se reposer sur moi. »
Enam réalisa soudain qu’il venait de doubler une voiture et de se rabattre sur la voie de droite sans en avoir vraiment eu conscience. En revenant à lui, Enam se frotta l’oreille. Un courant d’air était passé par là.
C’est fou ce que le cerveau humain peut faire après avoir acquis des automatismes. Encore heureux que le cerveau reste quand les gens ont la tête ailleurs !

-C’est le cas de le dire p’tit gars, en l’occurrence le cerveau c’était moi !
La voiture fît un léger écart sur la droite. Il reprît rapidement le contrôle. On venait de lui parler ! Il était pourtant seul dans cette voiture. Décidément, se dit-il, l’abus de physique quantique est mauvais pour la santé.
Il fronça finalement une nouvelle fois des sourcils mais ne dit rien. Il pensa qu’il avait rêvé, que c’était encore un tour de son subconscient… Mais peu après il entendit des petits bruits de pas venant de sa droite. Cela ne le rassura pas. Il se dit que c’était peut-être un rongeur. Mais un rongeur dans une voiture, c’était tout de même bizarre. Il tourna la tête pour regarder derrière. Rien. Il regarda à nouveau la route, la pluie s’était calmée. Il pouvait observer un arc en ciel par la fenêtre de son passager. Il retourna la tête vers la droite. C’est là qu’il ouvrit grand les yeux. Le siège du passager était renfoncé légèrement en deux points. A ce moment là, il ne trouvait plus aucune explication logique pour se rassurer.

- Mais qui es là ? demanda Enam inquiet.
- Je ne voulais pas te faire peur, excuse-moi. Mais c’était la première fois que tu t’approchais de la vérité. Et depuis le temps que je me planque, j’ai eu envie d’accélérer un peu les choses.
- Je deviens fou ! De quelle vérité parlez-vous ?
- De ce que tu as pensé sur l’aptitude de ton cerveau dit la voix avec un petit rire.
- Hein mais de quoi parlez-vous ? Et qui êtes-vous ?
- On n’est pas sortit de l’auberge souffla l’étrange personnage invisible. Je m’appelle Zeth.
- Et vous lisez dans mes pensées ? Pourquoi êtes-vous invisible ? Vous pourriez vous montrer quand même ! C’est malpoli et surtout dangereux de faire un coup pareil à une personne qui conduit ! Dit Enam en s’énervant.
- Je ne peux pas décider du moment où tu pourras me voir entièrement. Tu as déjà bien progressé : maintenant tu peux distinguer les empruntes laissées par mon corps bien que je sois toujours invisible pour toi. C'est parce que tu n'as fait qu'une partie du chemin.
Les deux renfoncements disparurent pour laisser place à un plus gros. Il semblerait qu’il se soit assis se dit Enam. Sur la route il aperçût un panneau indiquant une aire de repos et décida de s’y arrêter un moment. Avec ces étranges événements, il ne pensait plus à son examen.

- Je vais m’arrêter par là. J’ai les nerfs à vif à cause de vous.
- D’accord répondit Zeth. C’est vrai que ce n’était pas le meilleur moment, mais en général ils le sont rarement.
La voix de l’individu était plutôt douce et sa façon de parler peu menaçante. Mais discuter avec quelqu’un d’invisible rendait quand même mal à l’aise le jeune homme. Entre temps, il s’était trouvé une place de parking sur l’aire de repos loin de toutes les autres voitures pour ne pas que les gens le parler tout seul.

- Bon, allez vous m’expliquez ce vous êtes ? Et pourquoi êtes-vous là ?
- Qu’as-tu fais pour que je t’apparaisse ? Je sais que tu es intelligent. Je te suis depuis pas mal de temps maintenant. Tu y étais presque.
- Comment çà, tu me suis depuis pas mal de temps ? Je suis fou, je parle à quelque chose d’invisible !
- Bien sûr, je te suis depuis quelque temps maintenant. Mais tu n’es pas fou, au contraire ! Fais pas ton buté et arrête de radoter! Et je ne suis pas une chose mais un individu à part entière dit la voix un peu vexée.
- Tu es ma conscience ? C’est pour çà que tu es invisible ? Je me parle à moi-même. J’ai bien fait de faire une pause…
- Je ne suis pas ta conscience. Mais les humains qui ignorent notre existence nomment ce que nous faisons comme cela. Je dirais même subconscient.

Enam était de plus en plus troublé par ce que lui racontait cette voix grave et douce à la fois. Elle n’était pas désagréable à entendre. Il ne disait maintenant plus rien et pensait les yeux baissés aux derniers événements qui venaient se produire. Il refit le film de sa vie des quelques minutes qui venaient de passer en sens inverse.
Pendant ce temps là, les traces marquant l’emplacement du petit être avait disparu. Il se dit qu’il devait avoir beaucoup d’imagination. Mais étonnamment, tout cela semblait bien réel. Il fini par dire avec hésitation en regardant le siège vide du passager : « C’est toi qui m’a fait doubler la voiture ?»
Un petit personnage apparu soudainement sur le tableau de bord.

mercredi 7 mai 2008

La guerre de la Faille : avis général

J'ai fini de lire la guerre de la faille, et j'ai vraiment envie de lire les cycles qui forment sa suite !
Malheureusement, je ne les ai pas sous la main, sinon c'était sûr que j'enchaînai sur la suite.

Pourquoi j'ai tant aimé ?

Je me suis beaucoup attachée au personnage de Pug au début et puis les livres se sont de plus en plus focalisé sur Arutha et Jimmy. Ce qui n'est pas plus mal. Pug reste un peu à l'écart, je trouve dommage qu'il ne soit pas plus mêlé à l'action, la vraie. Mais, en délaissant un peu Pug, j'ai découvert d'autres personnages. Je trouve que Feist nous offre un vaste panel de personnages intéressants. Puis au cours de l'histoire, on se déplace, on suit différents personnages. Cela a des avantages et des inconvénients. Car on a tous des personnages plus ou moins préféré dont on aimerait décortiquer la vie pour tout savoir de lui. Et oui, j'aimerai bien savoir ce qu'il va advenir de Lockly ! Feist ne reste pas fidèle à un seul personnage. Cela permet d'avoir plusieurs personnages principales et donc une histoire plus crédible car il n'y a pas une seule et unique personne pour sauvez le monde et endosser toute sa misère. Et enfin cette multitude de personnages et de monde donnent naissance à pas mal d'autres cycles qui j'espère nous raviront !

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